vendredi 4 avril 2014

Jacques Vallée, Eric W. Davis : Physique des Hautes Etrangetés – Proposition d’un Modèle à six Niveaux pour les Phénomènes Paranormaux

http://www.jacquesvallee.net/bookdocs/uapdefinitif.pdf
Proposition d’un Modèle à six Niveaux pour les Phénomènes Paranormaux

Niveau 1
Nous commencerons par le niveau physique, clairement présent dans la plupart des
témoignages qui décrivent un objet qui peut :

·  occuper une position dans l’espace géométriquement définie,
·  est mobile dans le temps,
·  interagir avec l’environnement par des effets thermiques,
·  produire des émissions ou des extinctions lumineuses à partir desquelles il est possible
de faire des estimations de production d’énergie,
·  s'accompagner de turbulences,
·  en cas d’atterrissage, laisser des traces sous forme de tassements, dépressions ou
brûlures permettant des estimations de la masse et l'intensité de l'énergie déployée,
·  être photographié,
·  abandonner des résidus matériels compatibles avec les données de la chimie,
·  est à l’origine de perturbations électriques, magnétiques ou gravitationnelles.

Du simple point de vue de la physique, ces PAN sont par conséquent compatibles avec le
concept d’une technologie organisée autour d‘une machine qui utiliserait un système de
propulsion révolutionnaire. C’est l’existence de cette caractéristique qui a conduit la plus
grande partie des ufologues a affirmer que les ovnis et les phénomènes connexes représentent
des véhicules extraterrestres.

Niveau 2
A défaut d’un terme plus approprié, nous l’avons appelé anti-physique 9.
Les variables sont les mêmes que celles de la catégorie précédente, mais elles se présentent
selon un modèle qui contredit celui que nous propose la physique moderne car les objets sont
en même temps décrits comme physiques et matériels mais également comme capables de :

·  pénétrer dans le sol,
·  augmenter, diminuer ou changer de forme sur place,
·  devenir flous ou transparents sur place,
·  se fractionner en deux objets ou plus ou fusionner lentement en un seul,
·  disparaître à un endroit et instantanément réapparaître à un autre,
·  être observables optiquement de façon continue sans être détectés au radar,
·  produire un temps manquant, une dilatation ou une contraction du temps,
·  produire des inversions topologiques ou des dilations de l'espace (objet estimé de
petite taille ou n’occupant qu’un espace réduit alors que le(s) témoin(s) di(sen)t que
son volume intérieur excède de plusieurs fois sa taille extérieure),
·  apparaître sous forme de globes lumineux intensément colorés et sous contrôle
intelligent .

C'est ce genre de descriptions qui conduisent la plupart des scientifiques classiques à reléguer
de tels phénomènes dans la catégorie des hallucinations ou des mystifications.

Niveau 3
Ce niveau s’intéresse à la psychologie des témoins, à leur environnement et statut social
Les observateurs tendent à voir des PAN dans leur environnement normal et au sein de leur
communauté sociale habituelle. Confrontés à la présence d’objets non conventionnels, ils vont
chercher à les évacuer comme des événements banals jusqu’au moment où ils seront amenés
à l’inévitable conclusion qu’il s’agit d’un objet réellement inconnu.

Niveau 4
Les réactions somatiques représentent un autre stade significatif d’information.
Le phénomène est présenté comme pouvant produire des effets perçus par l’être humain
comme des :

·  sons : bourdonnements, vrombissements, ronronnements, sifflements, déplacements
d’air, bruits de tempête, vrillements aigus ou rugissements sourds, etc.
·  vibrations,
·  brûlures,
·  paralysies partielles ou pseudo paralysies 11 (incapacité de bouger un muscle),
·  sensation de chaleur ou de froid extrême,
·  odeurs : puissantes, douçâtres ou étranges, d’oeufs pourris, de sulfure, de moisi, de
musc, etc.
·  goût métallique,
·  sensations de fourmillements,
·  cécité temporaire lors d’une exposition directe à la lumière émise par l’objet,
·  nausées,
·  hémorragies nasales ou des oreilles, maux de tête sévères,
·  difficultés respiratoires (dyspnée),
·  abolition de la volonté,
·  somnolences prolongées dans les jours qui suivent une rencontre rapprochée.

Niveau 5
La cinquième catégorie d’effets ne peut être qualifiée autrement que de psychique car elle
concerne une série de phénomènes que l'on trouve habituellement relatés dans la littérature
parapsychologique :

·  impressions de communication sans passer par les canaux sensoriels habituels,
·  phénomènes de poltergeists : déplacements d'objets et sons sans cause spécifique
apparente,
·  lévitation du témoin, d’objets ou d’animaux proches,
·  manoeuvres de PAN qui semblent anticiper les pensées du témoin,
·  rêves ou visions prémonitoires,
·  changements de personnalité qui s'accompagnent de l’apparition de facultés nouvelles
chez le témoin
·  pouvoirs de guérison .

Niveau 6
Ce dernier niveau pourrait être qualifié de "culturel "
Il se rapporte aux réactions de la société vis-à-vis des témoignages, à la genèse d'une série
d'effets secondaires tels que mystifications, imagerie de la fiction et de la SF, théories
scientifiques, désinformation (cover-up) ou sa dénonciation, censure ou exploitation
médiatique, sensationnalisme, etc. et à l’attitude des membres d’une culture donnée par
rapport aux concepts que les observations de PAN semblent impliquer.
Aux Etats-Unis, le plus grand impact qu'a engendré le phénomène a été l’acceptation générale
de l’idée de l’existence d'une vie extraterrestre et d'une façon plus limitée, mais
potentiellement très significative, un changement dans les concepts de la culture populaire par
rapport aux manifestations d’une intelligence non humaine.
Dans des cultures plus anciennes, telles celles de l’Europe médiévale ou du Portugal des
débuts du XXe siècle, le contexte culturel des observations anormales était fortement entaché
de croyances religieuses.

mardi 1 avril 2014

Régis Dutheil : théorie superlumineuse et NDE



Extraits :




Régis Dutheil, agrégé de physique, professeur de physique à la faculté de médecine de Poitiers et chercheur à la fondation Louis de Broglie, décédé en 1995 a proposé avec la collaboration de sa fille Brigitte un modèle du fonctionnement de la conscience.



La thèse fondamentale développée par Régis Dutheil a pour objet la structure de notre conscience et celle de l'univers. Régis et Brigitte Dutheil notent que le dogme de la vitesse de la lumière est aujourd'hui remis en question par d'autres physiciens. Ils citent l'américain Feinberg qui, tout en préservant également la mécanique relativiste, postule l'existence, de l'autre côté du mur de la lumière, de champs de particules qui vont plus vite que celle-ci, jamais en deçà.



Le monde " souslumineux " qui est le monde ordinaire, que nous connaissons bien, celui de la physique classique newtonienne,constitué de bradyons, des particules dont la vitesse est inférieure à celle de la lumière



Le monde " lumineux " de la matière approchant ou atteignant la vitesse de la lumière. C’est le monde de la relativité d'Einstein, les luxons, particules dotées d'une vitesse égale à celle de la lumière



Le monde " superlumineux " de la matière dépassant la vitesse de la lumière, l'univers superlumineux des tachyons





L''existence de notre conscience n'est pas douteuse. Par contre sa nature n'a jamais été clairement définie. Qu’est-ce que la conscience ? Pour les matérialistes, c'est une production du cerveau et elle disparaît à la mort. le cerveau aurait deux modes de fonctionnement : l'un normal, local et spatio-temporel, l'autre plus rare, non local,



1.  ; elle est composée de particules superlumineuses et qui se situe en dehors de notre corps, le monde " superlumineux .

2.  ; elle est encore appelée " moi sous-lumineux " et se compose de photons (elle appartient donc au monde " lumineux "). 


Elle se partage, avec le système nerveux, l'exploitation des informations qui lui parviennent de la supra-conscience. C'est elle qui pense, décide et résout les problèmes de la vie quotidienne.Quand la supra-conscience communique avec la conscience locale, le transit serait réglementé par le cortex cérébral. Tout ce qui est nécessaire à notre vie quotidienne est filtré et transmis à la conscience locale. Le cerveau transforme les informations abstraites en hologrammes c'est-à-dire en images tridimensionnelles qui représentent pour nous la réalité.Par contre, il n'existerait pas de communication dans le sens conscience locale vers la supra-conscience durant la vie, sauf dans quelques cas : le rêve, la méditation et l'usage de certaines drogues...



La véritable communication se ferait au moment de la mort physique. Les auteurs enseignent l'immortalité de la conscience locale qui, lors de la mort, se détache du corps physique et cherche à s'unir à son homologue superlumineuse.




Dans leur premier ouvrage, les auteurs étudient les NDE en intégrant une étude du Dr. Melvin Morse, qui a démontré qu'une excitation électrique de la scissure de Sylvius, zone du cerveau située au-dessus de l'oreille droite ( foyer de l'âme ?), détermine les sorties hors du corps.Ils reprennent le descriptif de Moody et la thèse d'un champ superlumineux en interprètant la rencontre avec l'être de lumière tout en faisant le lien avec la théorie holographique de Pribam et même avec un principe énoncé dans le Bardo Thödol



La huitième phase d'une NDE fait apparaître aux yeux des témoins une lumière extrêmement brillante et des couleurs merveilleuses.Dans un champ de matière superlumineuse, beaucoup moins dense que la matière sous-lumineuse, les photons (particules de lumière) ne sont pas absorbés comme dans l'univers sous-lumineux et remplissent de manière uniforme l'espace/temps de la conscience, ce qui explique le brillant particulièrement intense de la lumière.De plus, ces particules lumineuses doivent probablement transporter l'information et la signification, d'où le côté signifiant et apaisant qui semble inhérent à cette lumière. 

Quant à la pureté naturelle des couleurs, elle est due au fait que les sensations du sujet ne sont plus atténuées par le cortex et se produisent à l'état brut.Les paysages magnifiques observés par certains témoins ne sont que des hologrammes que leur conscience construit pour traduire l'information qui leur est donnée. Ces hologrammes sont la réplique en quelque sorte idéalisée des objets sous-lumineux. Ils peuvent être créés instantanément en un temps nul, mais également annihilés instantanément. Nous retrouvons là l'un des enseignements essentiels du Livre des mort tibétain, d'après lequel la pensée du défunt crée son environnement après la mort.