Préambule
Qu’est-ce
qui motive réellement mon acte ? Pour quelle raison ai-je ce besoin
irrépressible de partager avec vous ces choses-ci ? Appelez ça de
la recherche, de la philosophie, d’autres encore considèreront
surement ceci comme, excusez le terme, de la « masturbation
intellectuelle » …Peu importe en réalité car je crois que la
manière la plus simple de représenter ceci est finalement la
quête du Sens profond de la nature de notre existence.
Cette quête est, certes personnelle, mais elle est aussi
profondément universelle, pour peu que l’on en soit , de quelques
manières que ce soit, arrivé à se poser ces questions.
Bien
que de nature philosophique, ces questions sur le sens de notre vie
s’inscrivent dans le concret, par notre expérience quotidienne.
Nous pourrions dire que le sens de notre vie est celui qu’on lui
donne, et cela est en fin de compte vrai quand se pose la question de
la motivation de nos actes, de ce qui motive nos choix. D’où cette
nécessité de connaitre ce qui motive nos choix. Mes articles
parlant du nouvel ordre mondial comme des questions eschatologique
autour de l’énigme 2012, n’ont que cette motivation : comprendre
le monde qui nous entoure. Ma
passion pour les sciences, quelles qu’elles soient, sont de même
nature. Ainsi la qualité, l’aspect sensible de la réalité
elle-même est un moteur dans ces questions.
Par
ailleurs, la contemplation du monde ne serait que parcellaire –
voir stérile – sans une étude minutieuse de l’observateur
lui-même. Connaître la
motivation de nos choix, c’est in
fine, saisir notre
fonctionnement interne. Le pourquoi
de mes désirs n’est il pas le fruit des évènements de ma vie ?
Si la réponse est oui, qu’elle est la part véritable, inaltérable
et non factuelle de mon être ?
Laissons
quelques instants de côté ces réflexions et revenons-en au regard
que nous pouvons poser sur « le monde qui nous entoure ».
Ainsi,
le monde qui m’entoure (et le votre peut-être aussi), ne se pose
pas quotidiennement ce genre de question. « Ennuyeux » est le terme
générique que renvois ces réflexions, d’ailleurs, un certains
nombres d’entre-vous n’aurons peut-être pas passé le cap des
trois premiers paragraphes. Le Monde, dans son frénétique
emballement, ne laisse plus, ni le temps ni l’espace, a
l’auto-observation. Pourtant il nous serait bien nécessaire de
voir les choses telle qu’elles sont, et ainsi peut-être aurions
nous l’occasion de ne pas nous laissez happer par
l’irresponsabilité collective. Notre propre psyché, comme en
miroir à cet état de fait, ne sait comment se laisser emporter par
le flot de nos interminables pensées et nous nous laissons porter,
bon gré mal gré, par les humeurs qui en découlent.
Par
opposition au paradigme dominant du matérialisme, la spiritualité –
ce qui est de l’ordre de l’esprit – nous amène à aborder la
question de la conscience.
«
Avoir conscience, c’est sentir qu’on sent » dixit
Goblot
Notre
conscience est en rapport avec notre sentiment d’être, mais notre
être ne se résume pas a cela. En effet, le regard que nous posons
sur nous-même n’est qu’un fragment – remplis d’illusions –
de notre être. Pour « survivre », la conscience refoule a souhait,
comme un mécanisme de défense envers soi-même. C’est ici
qu’intervient le subconscient. Nous
sommes remplis d’une somme de phénomènes inconscients ayant une
incidence bien concrète dans nos agissements au quotidien. Faire
« remonter à la surface » de la conscience ces phénomènes sont
le processus de la psychanalyse ou de l’hypnose.
Le
déni
L’inconscient
nous empêche donc d’être vraiment, pleinement conscient.
Posons-nous quelques instants sur l’étonnante faculté humaine du
déni. Il est un « mécanisme complexe de défense permettant de
vivre avec la culpabilité, l’anxiété et autres émotions
perturbantes déclenchées par la réalité ». Le déni peut être
délibéré et intentionnel, ou bien complètement subconscient.
Selon Stanley Cohen qui traite du sujet du déni dans « States of
Denial: Knowing about Atrocities and Suffering » (Etats de Déni:
Savoir ce que sont les atrocités et la souffrance), il existe 3 type
de déni. D’abord il y a le déni littéral, l’affirmation que
quelque chose ne s’est pas produit ou n’existe pas. La deuxième
sorte de déni est « interprétative ». Dans cette sorte de déni,
les faits qui se sont produits ne sont pas niés, ils sont seulement
« interprétés ». La troisième sorte de déni est « implicative
», il n’y a aucune tentative de dénier les faits ni leur
interprétation conventionnelle : ce qui est en fait nié ce sont les
implications psychologiques, politiques et morales qui doivent suivre
la complète reconnaissance. Je vous invite a regarder dans cette
perspective le déni de notre société envers les théories de
conspirations. Je ne m’étendrai pas plus sur la questions car cela
mériterai un article en soit.
Dans
l’approche que nous avons suivi jusqu’ici, du conscient à
l’inconscient, nous pouvons maintenant revenir a cette question «
qu’elle est la part véritable, inaltérable et non factuelle de
mon être ? » Un état d’être que nous pourrions alors qualifié
de « surconscience ».
Avant
d’étendre l’étude à cet « état de surconscience », notons
que les notions d’archétype , d’égrégore et de champs
morphique précédemment
étudiées se situent
en amont de ce principe. Elles sont sous-jacentes à notre réalité
à l’image des forces fondamentales régnant sur le plan matériel.
L’influence de ces réalités psychiques – ces mondes invisibles
– sur notre propre comportement sont bien réelles, pour peu que
l’on y prête suffisamment attention.
On
les nommes « Flyers » (Castanneda), « larves » (Bardon) quand ont
leur attribut une identification autonome, « s’alimentant »
littéralement par nos émotions. Remarquez comme vos humeurs seront
énergivores lorsqu’il y a colère ou déprime (ont brûle
énormément de calorie en état dépressif), a
contrario, les humeurs « positive »
comme la joie procure un cocktail de réaction chimique dans le
cerveau générant un bien-être psychique – une « bonne humeur »
– ainsi qu’une bonne forme physique. Rappelons à ce titre qu’il
est reconnue que le système immunitaire se trouve fortement
influencé par l’état psychique d’une personne.
Nous
pouvons donc constater l’influence réciproque exercé par notre
mental sur ces « forces psychiques invisibles » et vice-versa.
De
la « surconscience » à l’atome
Qu’est
donc cet état de surconscience ? Pour répondre a cette question
reprenons la définition de ce qu’est une conscience : «
Etat dans lequel le sujet se connaît en tant que tel et se distingue
de l’objet qu’il connaît. » Ce
qui fait dire a Sartre que «
Toute conscience est conscience de quelque chose ».
L’état
de surconscience serait, selon ce postulat : un état dans lequel le
sujet connaît tout (c’est l’énergie du potentiel, tout les
possibles sont en lui) mais il ne se distingue pas de l’object (du
tout) qu’il connaît. C’est « l’Être » immuable originel,
sans forme donc, qui « Est » dans l’Absolu.
Notons
en apparté, qu’ici, nous éviterons volontairement d’utiliser le
terme « Dieu » afin d’éviter tout anthropomorphisme, ou toutes
déformations conceptuelles duent aux Religions.
Il
est difficile de ne pas voir cet état surconscient comme autre chose
que pure abstraction mentale. Expérimenter cet état originel, est
par essence impossible car, étant dans cet état de « surconscience
» nous nous « fondons » littéralement dans son essence, ce qui
rend impossible « le fait d’éprouvez la réalité de la chose par
soi-même ».
Une
hypothèse : l’état dit mystique, ou « l’expérimentateur se
sent relié à toutes choses comme étant une partie de lui-même ».
Cet état de grâce ou Béatitude dont parle les mystiques chrétiens,
ou la « Claire Lumière de Félicité » du bouddhisme, «
l’illumination » au sens d’Eveil, serait la manifestion – dans
notre réalité – de cet état de surconscience.
Niveaux
de conscience et densités
Avant
d’aller plus loin dans l’exploration de la conscience, il nous
faut comprendre le concept de densités, ceux-ci étant des «
niveaux de conscience ». Tentons donc ici de voir ce que sont
précisément ces « densités ».
En
simplifiant, le règne minéral, le règne végétal et animal
(l’ADN), et le règne humain sont respectivement de 1ère, 2ème et
3ème densité.
Notez
ici, le chevauchement de notre condition humaine sur les 3 règnes.
Nous vivons par et à travers la première et la seconde densité :
vivant sur la terre, le règne minéral – de 1ère densité – ,
nourricière du végétal puis de l’animal – de 2ème densité –
, partageant sa structure fondamentale : l’ADN, avec le règne
humain – 3ème densité – où le niveau de conscience atteints
alors son paroxysme au niveau de la physicalité.
Une
autre manière de comprendre ceci est de voir la « qualité » de
chacun de ces règnes.
La
1ère densité s’entend alors comme le « monde de l’atome »,
étant la source de toute « physicalité », c’est la naissance de
l’espace et du temps. C’est une forme de conscience ou plus
exactement une « conscience de
la forme » (la forme-pensée
la plus élémentaire).
La
2ème densité s’entend ici comme la conscience qui ressent,
souvenez-vous de «l’homme
qui parle aux plantes »,
et des bienfaits
de « la grande musique » sur
ces dernières. Le règne végétale sent et ressent littéralement,
tout comme le règne animal, ceux qui ont en leur compagnie un chat
ou un chien savent de quoi je parle. L’émotion naît donc de la
conscience de la forme se regardant elle-même. C’est une
conscience qui étend son propre champs de perception a «
l’extérieur d’elle-même ». C’est « la
conscience émotionnelle ».
La
3ème densité pourrait se qualifier comme étant la conscience ayant
conscience d’elle-même. On saisie mieux la phrase de Goblot : «
Avoir conscience, c’est sentir qu’on sent », en d’autre termes
c’est la conscience de la forme qui par son émotion sait qu’elle
existe (le « Je pense, donc je suis » de Descartes). On étend ici
le champs de perception, on peut voir notre propre reflet, c’est
la naissance de la possibilité
à l’observateur de s’observer lui-même. C’est « la
conscience mentale ».
Nous
observons ici une notion fondamentale. C’est ici que nous pourrions
intégrer l’idée du libre arbitre, cette notion de choix initial
et fondamental sur la « qualité » que nous attribuons à notre
propre conscience. C’est la conscience de ce qui motive nos choix
dont nous avons parlé plus haut. De ce choix naît les deux
polarités de notre réalité. Le choix de la conscience ou de la
non-conscience en somme.
Ce
n’est qu’à partir de cette « conscience-miroir » que nous
expérimentons la réalité de cette dualité. Elle régit en fait
toutes les densités ou niveaux de conscience … elle est ce que
nous pourrions nommé « l’énergie du mouvement ». Le yin-yang
est l’image la plus représentative de l’inter-dépendance et de
l’interaction de la dualité créant le mouvement.
La
dualité initiale, force d’entropie et force créatrice.
Cette
dualité initiale naît de « l’état de surconscience »
passant dans « la conscience de la forme ».
C’est
la « chute originelle » dont parle les traditions.
« l’Être » immuable originel, sans forme donc, qui
« Est » dans l’Absolu, se séparant de son état
initiale, il « se contemple », et prend conscience de
lui-même. (le sujet se distingue de l’objet).
C’est
ainsi que la « conscience pur » créa la
« non-conscience » (caractérisé par le monde de
l’atome). La conscience « lutte » alors sans-cesse et
s’anime elle-même dans ses deux polarités : se séparer ou
retrouver sa nature première, et ce, à tout les niveaux de
conscience ou densités.
En
faisant une analogie avec le monde physique, la chute dans le monde
de la forme est la naissance de la force de gravitation. La dualité
entre, d’une part l’énergie entropique servant la chute ou
« l’inconscientisation » et d’autre part l’énergie
créatrice de « conscientisation » sont la représentation
de la force electro-magnétique (les
opposés s’attirent).
La
mort physique et la « 4ème densité »
Le
sujet des expériences
de mort imminente (ou
near death expériences) a déjà été abordé, nous nous étendrons
donc pas sur la question. Contentons-nous simplement de souligner le
caractère universel de cette expérience, hypothèse d’une
après-vie physique (sinon sa preuve la plus « crédible ».
Voir à ce propos les travaux de Raymond Moody). Ainsi que la
récurrence d’une notion de réalité substantielle, comprenez ici
l’entrée dans un autre « monde » ayant ses propre
cadres de références.
On
le nomme alors « astral » ou « éther ». Nous
utiliserons également le terme de « 4ème densité »
pour suivre notre raisonnement sur les niveaux de conscience.
La
quatrième densité
Rappelons
qu’à l’image des 3 premières densités intriqués les une dans
les autres, la 4ème densités est fondamentalement liés à ses
« sous-réalités ».
En
considérant les deux principes Entropie/Création, les deux énergies
antagonistes et complémentaire, quel peut-être la nature des êtres
qui l’habite ?
Nous
avons déjà parlé des Flyers ou des Larves, ces être inorganiques
se nourrissant des émotions psychiques des humains, cela ressemble
fort à un « système de contrôle » généré par le
principe d’entropie. Ce « système de contrôle »
tentant de maintenir inconscient les humains.
Mais
où se situe alors le principe de création ? Le seul concept qui me
vient à l’esprit est celui des Anges Gardiens. Dans les
traditions, ils sont profondément lié aux Hommes, leur dévotion et
leur amour sont entièrement dévoué aux Hommes. Ils sont notre
connexion archétypale au service de la création, au service de
notre re-conscientisation.
Nous
pensons biensur au film « Matrix », ou les allégories
avec la description de ces réalités sont nombreuses.
Que
faut-il comprendre là-dedans ? Nous pouvons à chaque instant servir
un des deux principes, la loi de conscientisation ou son exacte
opposé. Seul l’effort psychique et la compréhension de ses
principes peuvent nous aider à sortir de nos schémas négatifs. En
cela, la pratique de la méditation peut se révéler d’un grand
secours, pour, ne serait-ce que ralentir le flot de nos pensées.
Que
serait des humains ne subissant pas le dit système de contrôle. ?
Un
humain ne subissant pas le dit système de contrôle, génèrent par
lui-même et en lui-même le principe de la création, qui est,
l’énergie de re-conscientisation, il se connecte alors avec sa
réalité archétypale c’est pourquoi ont dit qu’il ascenscionne.
Nous
pensons à Gautama Siddartha, le premier « bouddha » ou à
Jesus, ou encore certains Saints. Il ont cette particularité d’avoir
une grande influence spirituelle sur leur semblable. Leur vie n’est
que création, ils sont libres de tout asservissement mental. on
parle souvent de Maître Ascensionné.
La
question du Channeling
Cependant,
le terme de Maître Ascensionné est aujourd’hui si galvaudé qu’il
est synonymes de toutes sortes « d’avatars » issu du
Channeling. Cette méthode de transcommunication était auparavant
utilisé dans le but de communiquer avec les défunts. Avec plus ou
moins de réussite et ce, pour les même raison que ce nous allons
décrire maintenant.
Le
New-Age a valorisé cette pratique et aujourd’hui nombreux sont
ceux qui sont intimement persuader de communiquer avec « une
entité désincarnée de haut niveau spirituel », tel un
« Maître Ascensionné ». (Le business du new-age avec
ses nombreuses publications et conférences en est la preuve)
Comprenons-nous
bien, il n’est effectivement pas impossible, voire probable, que
ces communications puissent réellement exister. Mais nous suggèrons
d’une part, que la « qualité » du message ainsi
obtenu, ne dépends pas exclusivement du messager, loin s’en faut,
mais qu’il est surtout sujet au déformation de la transcription du
scribe (le channel). D’autre part, le messager peut lui-même
n’être qu’un système de contrôle déguisé en
« super-entité ». Les attentes du scribe quand a cette
rencontre « supra-normale » lui fournissant une puissante
énergie. Si l’intention du channel est louable, elle n’en est
pas moins soumise à une possible manipulation.
Nous
constatons ici avec quelle subtilité se trouve biaisé la notion du
maître et de l’apprentis, et de la fusion de ce dernier dans le
maître (comme dans le bouddhisme notamment). La confusion du genre
passe pour ainsi dire inaperçu, elle n’a pourtant aucun rapport
avec sa conception classique.
La
dualité initiale en quatrième densité.
La
dualité initiale, dans cette réalité de 4ème densité, prends
alors la terminologie des « bas-astraux » ou
« hauts-astraux », remarquez la correspondance avec les
notions d’enfers et de paradis. Les entités du bas-astral
pourraient correspondre aux flyers de Castanneda, c’est le système
de contrôle cité plus haut. Le haut astral ne contient pas d’être
se nourrissant de l’énergie « d’entités inférieur »,
puisqu’ils génèrent eux-même cette énergie. Dans l’énergie
de création/re-conscientisation, c’est libérer les autres du
jougs de l’inconscience qui nourrit alors son énergie. C’est
le don de soi qui auto-alimente.
Avons-nous
donc des modèles conceptuel qui pourraient nous suggérer la nature
de cette 4ème densité ?
Encore
une fois les NDE nous rapportent nombre de « voyage » se
déroulant dans des réalités tangibles bien que non-physique au
sens ou nous l’entendons communément.
La
plupart des religions comporte une idée de l’après-vie sous une
forme ou une autre. Le Bardot thodol, livre des morts tibétain
décrit avec grande précision les étapes qui suivent « le
grand départ ». Le livre de Bernard Werber « les
Thanatonautes » cite de nombreuses traditions évoquant cette
réalité. On y parle d’un monde ou le temps et l’espace n’ont
pas le sens que nous lui donnons usuellement. Dans l’occultisme, on
dit même que toute manifestation dans notre monde (de 3ème densité)
est précédé par sa création dans cet « astral ».
L’astral
est en cela, à bien des égards, similaire « au monde
onirique » . Je pense que nous pouvons affirmer sans trop se
tromper que le monde de nos rêves est une forme de monde astral.
C’est du moins une façon assez accessible de se représenter la
chose. Les rêves sont des bulles de projections de nos message
inconscient « remontant à la surface ». L’astral est
alors produit par les formes-pensées collectives. C’est pourquoi
ont dit que dans cette réalité, un objet, prenons un tableau de
peinture dans une maison, existera aussi longtemps que l’on pensera
a son existence en ce lieu, il persistera dans l’astrale, même si
nous l’enlevons de sa place. L’astral n’est donc fait que de
forme-pensée. Mais il n’est pas tout a fait « dématérialisé ».
Existe
t-il des théories de physique admettant une réalité sous-jacente à
la notre, « contenant » notre réalité
quadridimensionnel, et ayant une certaine réalité physique ?
Il
est intéressant de noter que des espaces a 5 dimensions ont été
conceptualisé et nous verrons que ces implications sont pour le
moins intéressantes bien que théoriques, il se peut que nous ne
soyons pas si loin de la vérité.
La
cinquième dimension de Kaluza
Historiquement,
la première tentative de la définition de la cinquième dimension
vient de Kaluza en 1921. Cette définition a été ensuite discutée
par Einstein en 1938 en collaboration avec P. Bergmann dans un
article intitulé « On a
Generalization of Kaluza’s Theroy of Electricity » (Généralisation
de la Théorie de Kaluza sur l’Électricité)[1] :
« jusqu’à présent, deux tentatives
relativement simples et naturelles ont été faites pour conne cter
la gravitation et l’électricité au moyen d’une théorie
unitaire de champ: l’une par Weyl, l’autre par Kaluza. En outre,
il a été tenté à plusieurs reprises de représenter formellement
la théorie de Kaluza de manière à éviter l’introduction
d’une cinquième dimension du continuum physique. La théorie
présentée ici diffère de celle de Kaluza en un point essentiel
: nous attribuons une réalité
physique à la cinquième dimension,
tandis que dans la théorie de Kaluza, cette cinquième dimension n’a
été introduite que dans le but d’obtenir de nouvelles
composantes du teneur métrique qui représente le champs
électromagnétique. (…)
Si la tentative de Kaluza représente un réel
pas en avant, alors c’est grâce à l’introduction de l’espace
à cinq dimensions. De nombreuses tentatives ont été faites pour
retenir les résultats formels obtenus par Kaluza sans devoir
sacrifier le caractère quadri-dimensionnel de l’espace physique.
Cela démontre clairement combien fortement notre intuition physique
résiste à l’introduction d’une cinquième dimension. Mais si
l’on considère et compare toutes ces tentatives, il nous faut
conclure que tous ces efforts n’ont pas amélioré la situation. Il
semble impossible de formuler l’idée de Kaluza d’une manière
simple, sans introduire la cinquième dimension.
Il nous faut donc prendre au sérieux la
cinquième dimension, bien que l’expérience ordinaire n e nous y
encourage pas. Si donc la
structure de l’espace semble nous forcer à accepter la théorie
d’un espace à cinq dimensions,
nous devons nous demander s’il est sensé de supposer la
réductibilité rigoureuse à un espace quadridimensionnel. Nous
croyons que la réponse devrait être « non », à
condition qu’il soit possible de comprendre d’une autre manière
le caractère quasi-quadridimensionnel de l’espace physique en
prenant pour base le continuum à cinq dimensions et
en simplifiant ainsi les suppositions géométriques de base.
[...] Le point le plus essentiel
de notre théorie est le remplacement d’une rigoureuse cylindricité
par la supposition que l’espace est clos (ou périodique).
[…] la théorie de Kaluza sur les cinq dimensions de l’espace
physique permet une représentation unitaire de la gravitation et de
l’électro-magnétisme. […] Il est bien plus satisfaisant
d’introduire la cinquième dimension, non seulement formellement,
mais aussi en lui attribuant une
certaine signification physique.»
A. Einstein, P. Bergmann,Annals
of Mathematics
Vol 38, N°3, Juillet 1938
Vol 38, N°3, Juillet 1938
La
compréhension de cette théorie peut nous amener à accepter les
phénomènes inexpliqués tel que la précognition ou la télépathie
sous un jour différent. L’idée est ici que dans cette nouvelle
dimension, l’espace quadridimensionnel est « intriqué »
dans un cadre de références, de nature cyclique (« l’espace est
clos (ou périodique) »). les phénomènes dit « psi »
se déroulerait donc dans ces espaces de temps non-linéaire.
L’espace,
dans un temps donné, pendant une certaine durée contient une foule
d’informations, de nombreux événement s’y sont déroulés. Dans
cet nouvelle dimension, la somme des informations de ce
« lieux-temps » est instantané. Par exemple c’est
comme si vous arriviez a prendre une photographie d’un lieux
pendant une année entière.
Il
me semble que nous pouvons faire un lien avec les moments de
synchronisme, ces moments où le sens d’un événement n’est pas
relier par un lien de causalité. Il me semble qu’il y là une
forme d’expérimentation directe de la 4ème densité. Ainsi, cet
espace-temps n’est pas assujetti au lien de causalité expérimenté
dans notre réalité parce que ses cadres de références ne sont pas
linéaire.
Nous
avons vu dans un précédent article, « L’effet
kirlian et le rayonnement lumineux de l’ADN »,
la possible détection physique des corps issues de ces réalités.
Aux moyens de procédé permettant de capter les rayonnement
électromagnétique du corps humain. Le corps étherique et le corps
de lumière y trouve eux aussi une approche plus « rationnelle ».
Ceci est peut-être une voie de compréhension de la « signification
physique » dont parle Einstein.
Temps
linéaire et temps cyclique
Rappelons-nous
maintenant les paroles de C.G. Jung sur l’inconscient collectif :
Je l’appelle collectif parce que, au
contraire de l’inconscient personnel, il n’est pas le fait de
contenus individuels plus ou moins uniques, ne se reproduisant
pas, mais de contenus qui sont universels, et qui
apparaissent régulièrement »
Ainsi
que les paroles de R. Sheldrake sur les champs morphiques (ou
morphogénique) :
Les systèmes naturels, tels que des colonies
de termites, des pigeons, des orchidées, des molécules d’insuline
héritent d’une mémoire collective renfermant tous les
phénomènes concernant leur espèce, aussi
distants soient-ils dans l’espace et dans le temps.
Nous
voyons réapparaître ici l’idée d’une réalité sous-jacente à
la notre, ou les dimensions d’espaces-temps n’ont plus les mêmes
cadres de références. La nature cyclique de ces phénomènes est
fort probable.
Souvenez-vous
les paroles d’Hermes Trimegiste sur sa Table d’Émeraude : « Ce
qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est
comme ce qui est en bas pour faire les miracles d’une seule
chose. » . A cette image, les phénomènes cyclique de la
nature, de la lune aux saisons, en passant par les comètes, sont
similaire à la nature sous-jacente de notre réalité : ses
manifestations sont de nature cyclique.
Avons-nous
des « preuves » de cette réalité cyclique sous-jacente
à notre réalité linéaire ? La loi de correspondance du « Ce
qui est en haut est comme ce qui est en bas » a t’elle
d’autre choses a nous apprendre ? Quel est le liens avec les
antiques traditions ésotériques ? Les prophéties proviennent-elles
d’une rencontre avec cette 4ème densité ?
Nous
tenterons de répondre à ces questions dans la suite de notre
enquête sur la réalité invisible…
[1] Ceux
qui objecteront que la physique einsteinienne n’introduit pas,
proprement dit, la notion de la vitesse dans le temps ni la notion de
déplacement dans le temps(ce qu’implique un espace a 5
dimensions). Nous parlant principalement du déplacement dans
l’espace. Dans la théorie d’Einstein, les aspects temporels
découlent des déplacements dans l’espace. Nous pourront donc
précisez une des théories (admise par les physiciens) qui propose
une unification des forces de la nature. Il s’agit de la théorie
pentadimensionnelle de Jordan-Thiry. La théorie de Jordan-Thiry
admet que l’équation de Lagrange peut s’écrire relativement à
une variable u qui joue par rapport à l’espace-temps le même rôle
que le temps joue par rapport à l’espace Nous avons donc ici une
définition de la cinquième dimension identique à celle introduite
plus haut. La variable u joue donc le rôle de la cinquième
dimension. On peut qualifier cette dimension de hyper-temps, de
super-temps, ou d’un autre nom rappelant la logique de la
construction de cette dimension.
Quelle est l’unité de cette dimension ? Ceci
constitue encore un grand mystère et, me semble-t-il, un grand défit
pour la physique. Il se pourrait que cette unité fasse intervenir la
conscience.
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