mercredi 19 mars 2014

Etude préparatoire sur le phénomène spirite

Etude préparatoire sur le phénomène spirite, dît " Spiritisme ".

Motivation du groupe ?

Le but, dans l'élaboration d'expériences à des fins spirites, est dans un premier temps constater le phénomène, valider sa faisabilité. Dans un second temps, si l'expérience est concluante, d'évaluer son origine, sa cohérence. Une étude préambulaire sera présenté dans le but de connaître un maximum de théories qui y sont associés (des points de vus rationnalistes, cartésiens, aussi bien que du cotés des spirites).

Apportons dans un premier temps les principales théories qui y sont associés :

Mouvements " Idéomoteurs " : L’effet idéomoteur est un mouvement musculaire involontaire dont le sujet n’a pas conscience. On parle également d’automatisme psychologique pour souligner le caractère mécanique de ce comportement.

L’activité idéomotrice est décrite dans la littérature médicale depuis 1852. William Carpenter l’identifia comme une troisième catégorie de comportement non-conscient, instinctif et faisant donc partie du fonctionnement normal, après les activités excitomotrices (respirer, avaler) et sensorimotrices (réflexes moteurs). Le mouvement idéomoteur est décrit comme secondaire à la pensée et prenant sa source dans le cervelet. Il se montre sous un jour ‘positif’ quand nos gestes « trahissent » nos pensées, ou un jour ‘négatif’ quand nos idées inhibent notre gestuelle (par exemple, lorsque nous trébuchons parce que nous nous concentrions sur notre façon de marcher). Carpenter mettait en évidence que la suggestion (due à des indices subtiles perçus dans le contexte) pouvait orienter les actions idéomotrices dans le sens des attentes des autres individus présents. Les recherches modernes des neurosciences ont produits des données et des théories qui aident à expliquer comment des modules quasi-indépendants dans le cerveau peuvent supporter cette dissociation, initiant des mouvements moteurs sans engager nécessairement le « module exécutif » responsable de notre prise de conscience et de notre volonté d’action.
Des expériences scientifiques viennent confirmer l’importance de cet effet idéomoteur : les principaux tests furent effectués par le psychologue américain William James, le chimiste français Michel Chevreul (le premier à effectuer des expériences en double aveugle pour examiner la justesse des mouvements du pendule), le scientifique anglais Michael Faraday, et, plus récemment, le psychologue américain Ray Hyman. Ces tests démontraient que « des gens honnêtes et intelligents peuvent s’engager inconsciemment dans des activités musculaires qui sont consistantes avec leurs attentes ». La thèse de Hans Bender sur l’automatisme psychologique montra le rôle des effets idéomoteurs par rapport aux phénomènes dits paranormaux, et l’intérêt des effets idéomoteurs pour déceler des traces de la psychologie subconsciente des individus.

Dans cette approche dite "psychomotrice" du phénomène, les sceptiques verront ici la preuve de la supercherie : il ne s'agit que de micro-mouvements involontaires, qui, sous certaines conditions peuvent être influencés, de manière inconsciente, par les expérimentateurs à travers leurs attentes.

Considérons cet état de fait comme postulat de départ sous l'angle rationnaliste. Greffons-y les autres hypothèses qui n'invaliderai pas la première.

Un premier constat s'impose : si les mouvements observés lors de séances spirites ne sont le fruits que de mouvements involontaires, une orientation subconsciente peuvent cependant orienté le phénomène vers une forme de cohérence ( la teneur du message ).

Les hypothèses sont donc les suivantes : 

Soit a) l'orientation du phénomènes est directement induit par les expérimentateurs eux-même. Dans ce cas, c'est l'inconscient collectif des intervenants qui ont donc projetés inconsciemments leurs psychés dans leurs mouvements idéomoteurs. Le fait que le phénomènes puisse se manifester en groupe, montre qu'une synchronisation s'opère ou qu'un échange d'informations subtile (mais néanmoins sensitif, physique) à lieu. (Dans l'exemple du 'ouija', les micro-mouvements des uns sont perçus par les autres, et influencent en retour leurs propres mouvements idéomoteurs.) 

Soit b) une intervention extérieure influe sur la part inconsciente des intervenants, ce qui aurait pour effet d'orienter l'ensemble du groupe et ainsi de synchoniser l'orientation de l'information. Cette "intervention extérieure" opèrerait un échange d'information qui induirait une direction. L'information est subtile en ce sens qu'elle prend sa source dans l'inconscient des praticients. 
Avant de s'attarder sur les hypothèses concernant l'origine de "l'intervention extérieur", il convient de se poser la question des "mouvements naturels" de l'inconscient . 

Quels sont ses moteurs, son fonctionnement ?

Notons avant tout que la science ne saurait prouver la localité de la conscience en un lieu certain, situé - a priori -  dans le cerveau. Elle en conclue plus aiséments aujourd'hui que c'est l'ensemble des fonctions mémorielles, cognitives et sensitives qui sont a l'origine du "phénomène" de la conscience.

Si la conscience se traduit par la faculté mentale et subjective de percevoir les phénomènes, sa propre existence ou ses états émotionnels. L'inconscient (subconscient) lui, est tout ce qui n'est pas conscient. Cela peut-être compris comme ce qui n'est pas conscient à un moment donné ou comme ce qui est inaccessible à la conscience. 

D'après la théorie psychanalytique, l'inconscient est un maillage d'idées, de perceptions, d'émotions constituant le psychisme. 

L’archétype est pour la psychologie jungienne un processus psychique fondateur des cultures humaines car il renferme les modèles élémentaires de comportements et de représentations issus de l’expérience humaine à toutes les époques de l’histoire, une « image primordiale » renfermant un thème universel, commun à toutes les cultures humaines mais figuré sous des formes symboliques diverses, et structurant la psyché inconsciente en lien avec un autre concept jungien, celui d’inconscient collectif.
 “les archétypes sont autonomes et peuvent entrer en résonance avec la conscience humaine.” C.G. Jung
Chez Jung, l’inconscient collectif à une fonction vitale pour l’homme, en plus d’êtreune réalité objective et non la somme des pulsions libidinales. En d’autres termes, selon Jung, l’inconscient collectif est vivant et neutre, en dépit d’une énergie psychique colossale contre laquelle le Moi ne peut rien.
Les archétypes sont caractérisés fondamentalement par le fait qu’ils unissent un symbole avec une émotion, ce faisant, ils sont des « potentiels d’énergie psychique » constitutifs de toute activité humaine et orientant la libido.
« Je l’appelle collectif parce que, au contraire de l’inconscient personnel, il n’est pas le fait de contenus individuels plus ou moins uniques, ne se reproduisant pas, mais de contenus qui sont universels, et qui apparaissent régulièrement » C.G. Jung

Dans l'hypothèse d'une manifestation interventionniste externe, quel sont les théories proposées ? 

Chez les spirites, c'est la communication avec les défunts qui est visé. Les morts vivraient alors sur un autre plan d'existence, qui se superposerait au notre mais qui serait invisible à nos sens. Dans cet "au-delà" les êtres aurait la capacité d'influer sur le psychisme ou l'énergie physique des expérimentateurs.  

Dans les traditions religieuses, ces pratiques sont souvents considérés comme hérétiques, associés aux entités maléfiques voir sataniques, et donc condamnés. 

Dans un contexte réactualisé sur ces croyances dans le courant new-age, il s'agit tantôt de défunts, d'être maléfiques ou t'entités angéliques, entendez spirituellement évoluée et donc, bienveillantes.

Arguments pour et contre :

Argument en faveur des sceptiques : Il est relaté que lorsque les participants ont les yeux bandés, la teneur des messages n'est plus cohérente. Dans l'hypothèse a) les participants n'aurait plus la capacité d'orienté le verre ( même de manière inconsciente ), n'ayant plus le stimili visuel, la capacité de s'influencer mutuellement sur l'orientation a caractère cohérent de la transmission disparaît de fait. Dans l'hypothèse b) "l'intervenant externe" utiliserai alors les capacités perceptrices des pratiquants afin de pouvoir visualisé à travers eux, la réalité de ce plan de réalité.

Argument en faveur des spirites : il est relaté que lors d'échange avec ces "entités ", certains faits concernants la vie d'un participants dont il n'ont pas connaissance au moment de la révélation, se soit par la suite, après enquête, révélé exacte. Si cette information se révèlait exacte, elle remettrai en cause les théories a) et b) : dans le premier cas, l'information n'etant pas supposée se trouver contenue dans la mémoire de l'expérimentateur, l'information est donc supposément en provenance d'une autre source. Sauf à considérer que nous ayons la capacité d'accèder à l'ensemble des données nous consernant, même en dehors de notre vécu. Ce qui impliquerai de fait l'existence d'une sorte de méta-subconscient qui serait ici accessible depuis l'inconscient dans certaines circonstances. L'hypothèse b) elle, impliquerai donc de la part des intervenants externes une capacité a se branché sur cette même méta-subconscience pour en rapporter l'information, où bien il faudrai considérer que depuis cette réalités : l'information n'est pas assujetis aux données d'espaces-temps à la manière de notre perception. 

Méthodologie conceptuelle :

" pour arriver à des résultats satisfaisants, probants, il est  indispensable de se placer dans les conditions voulues ; pour cela il faut créer un cercle restreint de personnes ayant une grande communauté de désirs, de sentiments, étant animées d’une mutuelle sympathie, d’une confiance réciproque. Lorsque dans un groupe établi sur ces bases et composé de 8 à 15 personnes au plus, des deux sexes autant que possible, on aura pu réaliser l’harmonie fluidique nécessaire, on sera bien près du but poursuivi ; mais il faut, je le répète, une grande assiduité aux séances, beaucoup de régularité, de patience, d’efforts sur soi-même ; il faut encore le concours des invisibles qui nous assistent,  concours sans lequel la production des phénomènes serait impossible,  ou ne serait qu’un leurre ; il faut enfin, condition sine qua non, avoir un médium développé ou non. Avec de la bonne volonté, de la bonne foi, l’amour seul de la vérité, le concours de nos Guides ne nous fera jamais défaut, nos amis de l’espace étant toujours désireux de nous témoigner leur sympathie, et de nous prouver leur présence lorsque nous les sollicitons. " H. Sausse, Spirite.

Ainsi donc une des conditions sine qua non serait d'avoir un medium parmis les participants, nous postulerons donc qu'a défaut d'être sur d'en avoir un dans le groupe de travail, nous avons tous les capacités sous-jacente de ce potentiel médiumnique.

conclusion (temporaire)

Notre optique de recherche consistera donc en un "scepticisme pragmatique", tout en gardant à l'esprit les conclusions vers lesquelles nous dirige l'étude des phénomènes ovni et, plus largements toutes manifestations d'ordre "méta-psychique". ( Dans la ligne directrice des autres articles de ce blog )

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