Quelle
que soit la tradition à laquelle nous pourrions être confronté, la
réalité de “mondes invisibles” côtoyant notre réalité
“ordinaire” est toujours présente. Ces mondes et les entités
qui les peuplent sont devenus, au mieux, de simples mythes. La
réalité “rationnelle”, décrite par la science physique ayant
peu à peu détourné son regard de ce qu’elle n’était pas en
mesure de considérer comme “réel”, un nombre croissant de
domaines furent classés dans la catégorie “phénomènes
inexpliqués”. La dénomination même de ces phénomènes est
aujourd’hui synonyme de voie de garage pour toute tentative
sérieuse d’en expliquer leur nature profonde.
Comprendre
la réalité invisible
Cependant,
de nouveaux outils mathématiques comme la physique quantique ont
projeté un autre regard sur la nature profonde de cette réalité
“ordinaire”. Mais un gouffre subsiste entre la
vulgarisation du savoir, son accès et son appropriation par les
“non-initiés”.
Il
est cependant fort compréhensible que ces nouvelles données soit,
au mieux, incomprises. La physique classique décrivant notre réalité
de tout les jours, il parait évident de s’identifier a elle, et
uniquement a elle. Nous ne sommes pourtant pas complètement
réfractaire à l’acceptation de réalités invisibles, j’en veux
pour preuves les rayonnements UV les ondes hertziennes et
radios ; le rayonnement électro-magnétique et l’apesanteur ne
sont finalement pas moins des “forces” invisibles bien que nous
les acceptions comme réels.
Au
final, nous n’acceptons pour réel que ce qui rentre dans nos
cadre de références, mais accepter, de fait, une réalité n’est
pas égale a en saisir sa nature profonde. Que sont donc
réellement les atomes ? les ondes radio ? les “forces
fondamentales” ? sont elles au fond si éloigné des réalités
dites invisibles ?
“Entité”,
“Égrégore”, “Forme-Pensée”, “astral”, “temps
cyclique” ces mots sont employés pour décrire la « réalité
invisible ». Souvent mal compris, ces concepts sont pourtant
décrits par plusieurs traditions ésotériques. De même, ces
notions peuvent sembler obscures pour les esprits plus rationnels. Il
en découle un rejet a priori de
ces réalités.
Ces
réalités ne peuvent-elles être comprises que par les « initiés »
et autres occultistes ? Ou bien existe-t-il quelque autres moyen
d’appréhender ces phénomènes, de les dépouiller de leur
mysticisme ?
Je
vous propose donc une voie de recherche qui je l’espère vous
éclairera sur ces questions…
Archétypes
et inconscient collectif,
une approche contemporaine
une approche contemporaine
C.G.
Jung parlait des Archétypes et comme les formes-pensées, “les
archétypes sont autonomes et peuvent entrer en résonance avec la
conscience humaine.”
L’archétype est pour la psychologie jungienne un processus psychique fondateur des cultures humaines car il renferme les modèles élémentaires de comportements et de représentations issus de l’expérience humaine à toutes les époques de l’histoire, une « image primordiale » renfermant un thème universel, commun à toutes les cultures humaines mais figuré sous des formes symboliques diverses, et structurant la psyché inconsciente en lien avec un autre concept jungien, celui d’inconscient collectif.
Chez
Jung, l’inconscient collectif à
une fonction vitale pour l’homme, en
plus d’êtreune réalité
objective et non la somme des
pulsions libidinales. En d’autres termes, selon Jung, l’inconscient
collectif est vivant et neutre, en
dépit d’une énergie psychique colossale contre laquelle le Moi ne
peut rien.
« Je l’appelle collectif parce que, au
contraire de l’inconscient personnel, il n’est pas le fait de
contenus individuels plus ou moins uniques, ne se reproduisant pas,
mais de contenus qui sont universels, et qui apparaissent
régulièrement »
C.G.Jung
Les
archétypes sont caractérisés fondamentalement par le fait qu’ils
unissent un symbole avec une émotion,
ce faisant, ils sont des «
potentiels d’énergie psychique »constitutifs
de toute activité humaine et orientant la libido.
De
l’autonomie des archétypes :
« Les
archétypes sont donc doués d’une
initiative propre et d’une énergie spécifique.
Ils peuvent aussi, à la fois, fournir dans la forme symbolique qui
leur est propre, une interprétation chargée de sens, et intervenir
dans une situation donnée avec leurs propres impulsions et leurs
propres pensées.
A cet égard, ils fonctionnent comme des
complexes. Ils vont et viennent à leur guise, et souvent, ils
s’opposent à nos intentions conscientes ou les modifient de la
façon la plus embarrassante.
On peut percevoir l’énergie spécifique des
archétypes lorsque l’on a l’occasion d’apprécier la
fascination qu’ils exercent. Ils semblent jeter un sort. »
C.G.
Jung, ” L’homme et ses symboles ”
Robert Laffont, 1964 p 78/79.
Robert Laffont, 1964 p 78/79.
Nota :
La notion de conscience
collective se rapporte aux
croyances et comportements partagés dans une collectivité et
fonctionnant comme une force séparée et généralement dominante
par rapport à la conscience individuelle. Selon cette théorie,une
société, une nation, un groupe constituerait une
entité se comportant comme un individu global.
Égrégore
et formes-pensées
L’analogie
avec le concept d’Egrégore est
assez frappante :
L’égrégore
est, dans l’ésotérisme, un concept désignant un “esprit de
groupe”, une entité psychique
autonome ou une
force produite et influencée par les désirs et émotions de
plusieurs individus unis dans
un but commun. Cette force
vivante fonctionnerait alors comme une entité
autonome.
En
somme, l’Égrégore généré
par la somme des cultures humaines est l‘inconscient
collectif, les contenus de
l’inconscient collectif sont les Archétypes :
des processus psychiques renfermant des modèles élémentaires de
comportement, en relation avec une émotion.
Revenons-en
aux Formes Pensées,
lorsque nous pensons normalement, nous dégageons de l’énergie, et
celle-ci s’éparpille dans l’espace aussi bien sous la forme
d’une intention mais aussi d’un
rayonnement électromagnétique ,
comme l’a démontré F. Cazzamalli, “…
les activités mentales sont à la base d’émissions
électromagnétiques captables à distance.” .
Si nous pensons avec puissance et concentration dans un but bien défini, nous projetons alors une énergie prenant forme dans l’astral (=disons pour l’instant qu’il s’agit là de la dimension dans laquelle évolue ces formes pensées). De même que “… Ces émissions (électromagnétiques) sont particulièrement intenses lors de tensions émotionnelles importantes et peuvent par contre ne plus être captées par l’appareil lorsque le sujet se calme.” (F. Cazzamalli)
Il s’agit donc d’une pensée puissante et munie d’une direction; une pensée vivant et agissant suivant les intentions de celui ou ceux qui l’ont émise.
Elle n’existera pas longtemps si elle est abandonnée, mais, entretenue et régulièrement renforcée, elle deviendra une forme-pensée avec un réel pouvoir d’action sur les hommes ou sur les animaux.
Champs
Morphiques
La
notion de Champs Morphiques de
R. Sheldrake suggère que la nature des choses, chaque type de
système naturel, possède son propre type de champ. Ce sont des
régions d’influence non matérielles s’étendant dans l’espace
et se prolongeant dans le temps. La
mémoire au sein des champs morphiques est cumulative, et c’est la
raison pour laquelle toutes sortes de phénomènes deviennent de plus
en plus habituels par répétition.
“les systèmes naturels, tels que des
colonies de termites, des pigeons, des orchidées, des molécules
d’insuline héritent d’une mémoire collective renfermant tous
les phénomènes concernant leur espèce, aussi distants soient-ils
dans l’espace et dans le temps“.
R.
Sheldrake
Dans
cette complexité croissante, les champs morphogénétiques
contiendraient une mémoire inhérente acquise par un processus de
résonance morphique, composant la
mémoire collective de chaque espèce (idée
émise par Carl Gustav Jung).
On
peut comparer le champ
morphogénique d’une part à
un gigantesque réservoir de la
mémoire de l’espèce, c’est sa
fonction passive, d’autre part à un
inducteur d’organisation, c’est
sa fonction active.
Ainsi,
nous avons plusieurs piste de réflexion sur l’existence d’un
potentiel d’énergie psychique doués d’une initiative propre.
Avec ses propres impulsions et ses propres pensées. Des régions
d’influence non matérielles s’étendant dans l’espace et se
prolongeant dans le temps.
Quels
modèles correspondent à ces descriptions ?
Carlos
Castaneda affirmait que les êtres humains sont les otages d’un
groupe d’entités cosmiques qui
se dédient à la prédation et que les sorciers appellent “les
Flyers”.
“En plus des hommes et des autres êtres qui
habitent cette Terre, il y a
dans l’Univers une immense gammed’entités inorganiques. Elles
sont présentes parmi nous, et à certains moments sont visibles.
Nous les appelons fantômes ou apparitions. Ils ne nous “mangent”
pas littéralement, ce qu’ils font c’est un transfert
vibratoire.La conscience est
énergie et ils peuvent
s’aligner avec nous. Puisque par nature ils sont perpétuellement
affamés et que nous, en revanche, exsudons de la lumière, le
résultat de cet alignement peut être décrit comme une prédation
énergétique. En échange de
notre énergie, les “Flyers” nous ont donné notre mental, nos
attachements et notre ego. Les
“Flyers” nous contrôlent au travers de nos traditions et de nos
coutumes. Ils sont les maîtres de
la religion, les créateurs de l’Histoire. Nous écoutons leur voix
à la radio et nous lisons leurs idées dans les journaux. Ils
dirigent tous nos moyens d’information et nos systèmes de
croyance.”
Carlos
Castaneda
Remarque :
Bien que C. Castaneda, nous parlent d’entité “[...]
comme d’énormes silhouettes volantes de couleur noire, arrivant un
jour de la profondeur du Cosmos”, une
nouvelle analogie aux Archétypes jungiens est ici possible, ces
entités cosmique sont présenté comme renfermant
les modèles élémentaires de comportements et structure
la psyché inconsciente (“nous
ont donné notre mental, nos attachements et notre ego (…) Ils
dirigent tous nos moyens d’information et nos systèmes de
croyance.”)
Selon
Franz Bardon (Célèbre pour ses explications de l’occultisme et
ses publications) :
Une
« Larve » peut être faite de matière mentale ou bien de
matière astrale; elle est
généralement une créature astrale car elle est créée par la
répétition constante d’une pensée intense,
nourrie par une passion particulière, par une mauvaise habitude ou
par d’autres défauts. Une personne crée habituellement ces êtres
de façon insouciante à partir de la substance mentale ou astrale,
extraite donc de son propre corps mental ou de son corps astral.
Une
Larve est, en réalité, une demi créature qui vit sur les sous
plans les plus bas du Plan Mental et du Plan Astral. Elle se nourrit
des substances mentales ou astrales -selon le Plan où elle vit
-qu’émet la passion particulière ou le défaut qui l’a créée.
Elle a une forme ou coquille qui a une correspondance avec le «
défaut créateur » et possède un fort instinct d’auto
préservation. Sur le Chemin de l’Hermétisme, une Larve, fortement
développée, est généralement un obstacle très difficile à
surmonter. Un individu crée des Larves quand il ne réussit pas à
contrôler ses défauts et il se trouve alors entouré de tout
l’essaim qu’elles forment. Les
Larves guettent constamment, dans l’environnement de cette
personne, les occasions favorables pour éveiller la passion grâce
à la quelle elles se nourrissent à
ses dépens.
Quel
est la nature profonde de la réalité sous-jacente a ces phénomènes
? Est-ce l’astral ? cette dimension dîte “éthéré” ?
Pouvons-nous parler d’une réalité en nos termes dimensionnels ?
Existe t’il des modèles rationnels de ces théories ? Quel est sa
nature spacio-temporel ? Que signifie “temps cyclique” ?
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